Jusqu'à cette étude de l'ENSA (Ecole Nationale de ski et d'Alpinisme), l'habitude était de relier les points du relais afin d'en répartir la charge, puis d'assurer le leader en disposant l'appareil d'assurage sur le pontet du second. Dorénavant, il nous faut revoir son organisation :
- par la nécessité de le rendre fixe;
- en assurant directement le leader sur le relais.
1- Comment rendre fixe le relais ?
A l'aide d'une cordelette cousue, d'une sangle ou de sa corde, le principe est de réaliser un relais chaîné. Les deux points sont solidarisés et l'assureur se vache sur un des points, de préférence avec sa corde (seule la corde permet d'adapter la longueur nécessaire pour voir son compagnon).
Si le points sont des coinceurs ou des sangles, il est nécessaire de les relier par triangulation, puis de solidariser l'ensemble en plaçant une protection en opposition. Cette construction est fondamentale !
2- Assurer le leader directement sur le relais.
L'étude de l'ENSA montre que dans la majorité des cas, il est préférable et plus confortable d'utiliser un demi-cabestan posé directement sur le relais. En cas de chute du leader:
- l'assureur n'est pas sollicité,
- le freinage important du demi-cabestan facilite l'assurage dynamique.
Cette nouvelle approche bouscule nos habitudes, mais croyez-moi, l'essayer c'est l'adopter !
Bonjour,
RépondreSupprimerL'assurage au demi cabestan n'a-t-il pas tendance à toronner les cordes.
Sachant qu'un corde toronnée a tendance à faire plus facilement des nœuds, est-ce réellement une bonne idée d'assurer systématiquement de cette façon ?
Également, n'est-il pas possible de remplacer le demi-cabestan par le reverso dans sa position assurage du second ?
Merci
Bonjour,
RépondreSupprimerPardonnez cette réponse tardive...
Plusieurs grands rappels sont efficaces pour détoronner la corde.
Comme fluidité d'assurage du leader et coefficient de frottement en cas de chute, le demi-cab est magique. De plus, il ne nécessite aucun matériel et peut même être utilisé pour descendre en rappel.
Les guides de l'ENSA ont dû tester les différents matériels du marché. A mon avis, plus c'est simple et mieux c'est! Pas besoin de changer l'organisation du relais en cordée réversible: le second est toujours assuré, pas de rupture dans la chaîne d'assurage.
Philippe