mercredi 8 juin 2016

Pen-Hir: Tétanos

Mercredi 8 juin, il fait un soleil radieux ! On a du mal à croire qu'ailleurs certains sont sous l'eau... Aujourd'hui, nous allons grimper "Tétanos" une voie non équipée, située tout au bout de la pointe vers les Tas de Pois, secteur Grande Brèche. Aller jusqu'à la table d'orientation, descendre de quelques mètres en direction d'un poteau puis continuer à descendre dans la brèche. après une vingtaine de mètres, on bifurque à droite en direction d'un bloc coincé. Passer le bloc et prendre pied sur gendarme où se trouve le premier ancrage du rappel, sur deux bis.

Le poteau, après la table d'orientation.

Dépasser le poteau et descendre dans la brèche.

Sur la droite, on arrive au goulet du bloc coincé.

Du goulet, vue sur la seconde longueur de "Titanic".

Comme souvent à Pen-Hir, la première difficulté de la voie est son approche. Avec notre corde à double de 50m, il nous faut effectuer deux rappels. Un premier d'une petite dizaine de mètres et un second d'environ 45m. Les coefficients de marée sont de 87 en soirée ce qui nous permet d'atteindre sans problème le bas de l'éperon qui porte la voie.

Dalle du départ.

Les morceaux d'épave témoignent de la rudesse des lieux...

Derniers mètres du second rappel, pas évident.

R0, béton !

La première longueur remonte une fissure coupant une belle dalle orangée. Aucune difficulté et placement sûrs. Avec un pas un peu athlétique, on contourne le toit par la droite avant d'arriver, après quelques mètres de rocher friable, au premier relais sur deux bis.

R1 sur deux bis...on triangule !

Dom en fini avec la belle et sauvage première longueur.
 
La seconde longueur remonte le bloc sommital par la gauche, la fissure de droite n'étant pas très facile à protéger et plus difficile techniquement.

Seconde longueur.

Pas facile à droite...

Mieux à gauche !

Dom à l'endroit où se trouve le premier ancrage du rappel.

Encore un coin de Pen-Hir où l'on ne croise pas grand monde ! La prochaîne fois que j'y retournerai, je descendrai par les rappels de "Titanic", approche certainement plus facile que celle empruntée aujourd'hui.


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